Robert Mapplethorpe
Quand la puberté arrive chez les jeunes filles, ce ne sont pas que les seins qui se mettent à pointer ou les poils qui commencent à pousser, certaines questions existentielles germent dans l’esprit des adolescentes : qu’est ce que cela fait de caresser, d’embrasser le machin des garçons ?
Elles ont bien une image, savent à quoi cela ressemble mais ce n’est que théorie. La peau parait si fine et douce : faut-il le palper délicatement ou l’empoigner à pleines mains ?
Et quand on le porte en bouche : faut-il l’entourer subtilement des lèvres et le parcourir du bout de la langue ou le mâchonner sans y mettre les dents ?
Le sperme, quel goût a-t-il ? Une saveur de réglisse ou celle d’une douceur sucrée ? Quand on fait l’amour, est-ce moelleux comme une charlotte aux fraises ? La sodomie nécessite-elle une lubrification à base d’huile d’ylang-ylang ? Vais-je avoir mal quand on me déflorera ?
Des questionnements incessants et entêtants, presque obsessionnels. Un jour, tous ces mystères se dissipent.
La jeune fille innocente, sous les mains d’un homme habile, se laisse aller, cesse de penser et se mue en un animal écervelé qui ne demande qu’à se faire baiser, suspendu à un palonnier.
Et en cadence des coups de reins de son partenaire elle hurle : Gloire au machin des garçons !
Contrainte du 25/01/2018 : Gloire, Machin, Réglisse, Palonnier, Charlotte, Ylang-Ylang, Clystère, Mâchonner, Palper
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