Je rêve d’une plage isolée, au bord d’une mer calme. Allongés sur le sable, nous nous embrassons. Mes mains glissent sur ta nuque, ton torse et découvrent pour la première fois le grain de ta peau. Les cristaux de sel la rendent un peu rêche et je m’amuse avec. Ils s’accumulent sur le bout de mon doigt. Au fil de nos caresses, tu deviens dur, je deviens eau. Nous restons silencieux, nos yeux parlent pour nous. Et c’était comme si tout recommençait.
Nous sommes seuls au monde. Je viens sur toi, nos langues toujours mêlées, ma poitrine contre ton torse. Nos bassins s’animent. Je me redresse. Tu prends mes seins entre tes lèvres. Mes yeux se perdent dans le ciel. La trainée d’un avion disparait lentement, mes paupières se ferment. Je soupire. Sous tes tendres morsures, je deviens sauvage, bestiale. Je descends vers ton sexe. Mon nez se perd dans la jungle de ta toison. Enfin, ma langue goûte à ton gland, elle dévore ta peau fine, l’use avant que ma bouche ne t’avale, lentement, baveusement, jusqu’au fond de ma gorge. Je ne suis plus que cette chaleur qui irradie mon bas-ventre. Je descends vers tes bourse, je te veux tout entier. Je parcoure chaque centimètre de tes couilles, lapements appliqués d’une chienne affamée. J’écarte tes fesses et vient me perdre dans ton anus. Mon cul relevé, toute cambrée, je te mange. Tu pousses un râle avant de me demander d’arrêter. Je t’implore du regard. Ton sourire met fin à mon supplice. Tu viens derrière moi. Ton gland au bord de mon sexe. Tes mains sur mes hanches. Mes épaules s’enfoncent dans le sable. Tu me prends pour la première fois. Je te sens te glisser en moi. Tout doucement. Nous savourons, frissonnant ensemble, cette première communion de nos êtres. Tu butes au fond de moi. La pression que j’exerce avec mes reins pour que tu t’enfonces encore davantage a raison de ta délicatesse. Je veux que tu me baises. Avec force, sans ménagement, avec la fierté d’un lion. Tu l’as compris. Tu m’exauces et me défonces, me pilonnes en me faisant l’honneur de me traiter comme une salope. Nous sommes des Bêtes, portés par l’instant, par l’instinct. Nous baisons et c’est la plus belle chose au monde. Nous mourrons ensemble un peu pour revenir à la vie heureux. Le sable absorbe le lac de nos liquides. Tu me prends dans tes bras. Et c’était comme si tout recommençait.
La vie, l’espérance et la liberté
Avec le merveilleux
Le miraculeux
Voyage de l’amour
Deux enfants au soleil, Jean Ferrat
Contrainte du 1/03/2018 : lac, lion, avion, fesse, ciel, jungle, plage, lèvre, mer
Bon jour,
Je retiens : » Nous baisons et c’est la plus belle chose au monde. Nous mourrons ensemble un peu pour revenir à la vie heureux ». Et le reste n’est que littérature 🙂
Max-Louis
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Vive la résurrection ! Vive la littérature ! 😉
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Tu me prends dans tes bras. Et c’était comme si tout recommençait.
Il est beau ce texte ! Glorieuse Pop !
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Merci DomVauvert !
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