Memorial to Henry Purcell by the sculptor Glyna Williams, City of Westminster.
Mettre des mots sur un air d’opéra c’est se laisser porter par ses émotions.
Héritage constamment réactualisé, la Grande musique est-elle accessible aux profanes ?
J’écoute, j’entends et les mots me manquent, les pensée aussi comme si j’étais sidérée à vouloir donner du sens.
Juste une teinte pourpre colore l’instant.
Faut-il percevoir dans cette voix cristalline uniquement la douleur et la mélancolie, comme autant d’ harmonieux pleurs, expression d’un tourment ?
Faut-il entendre l’amour fou et l’espoir d’un bonheur possible ?
Peut-être simplement se laisser effleurer, tel l’instrument en bois à l’écorce lisse qui, caressé par le crin, chante. Riant ou pleurant, il vibre, tremble, dit.
L’Art ne s’explique pas, il se vit.
Contrainte du 13/02/2018 : Henry Purcell
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