A partir du collage créé par André Breton, Jacqueline Lamba
et Yves Tanguy en 1938
Tout me semblait si étrange, j’écoutais d’une oreille attentive. Merveilleuse cette histoire lubrique enflamme furieusement nos imaginations débridées, Envahie par les plaisirs qu’il me donne je jouis. Mais pourquoi toujours tirer le diable par la queue ? L’histoire est sans queue ni tête, juste un cadavre. Le sourire d’une femme efface tous les doutes. Privé de ses pouvoirs magiques, il était totalement inoffensif. Tu m’entraînes alors dans un grand huit émotionnel. Pour le moment, dépêche-toi, on a du boulot ! Ses doigts glissent en rythme sur sa belle longueur. Rien ne vaut la jouissance sous tes mains audacieuses. Nos mots comme autant de mélanges de nos ivresses. Et pourtant, son odeur suave fascine, sans aucun compromis. Sans tain, ton regard dans l’abîme de nos profondeurs, posant son index sur ses lèvres, le regard pervers, triste canard claqué claudiquant à l’ombre du marronnier. Elle faisait de ses silences des promesses bien alléchantes. Vous voilà, vainement vêtue vilaine voisine, vos valises vidées. Mais franchement, cette position n’a ni queue ni tête. Tes doigts forcent le passage et commencent l’affinement. Neuf, le jean râpe sa peau, voilà, ça dérape. Quand le désir engendre le désir je suis désire. Elle aime les petits matins et les longues soirées. C’était son voyage initiatique, grimper seul le Mont Fuji. Je suis moi, si cela vous déplaît, oubliez moi. Edmond, mon dos ne se massera pas tout seul. Il est parti chercher sa jambe de bois … hier. Elle glisse lentement à ses pieds, le regard implorant. Une mauvaise bruine, lui avait donné cet air farouche. La nuit, les mots s’évadent des livres ouverts. De palpitation en admiration, sans tergiversation agit la passion. J’étais découvert, à nu et elle en abusa. Allez viens ! Prends-moi la main et partons rêver.
*
Le Dictionnaire abrégé du surréalisme donne du cadavre exquis la définition suivante : « jeu qui consiste à faire composer une phrase, ou un dessin, par plusieurs personnes sans qu’aucune d’elles ne puisse tenir compte de la collaboration ou des collaborations précédentes. » Source Wikipédia
****
Liante : Tout me semblait si étrange, j’écoutais d’une oreille attentive
Joueur Parisien : Merveilleuse cette histoire lubrique enflamme furieusement nos imaginations débridées – son blog ici
Airelle : Envahie par les plaisirs qu’il me donne je jouis
Pidgy : Mais pourquoi toujours tirer le diable par la queue ? – son blog ici
Domino : L’histoire est sans queue ni tête, juste un cadavre. – son blog ici
Jarl : Le sourire d’une femme efface tous les doutes.
Nicolas Verville : Privé de ses pouvoirs magiques, il était totalement inoffensif. – son blog ici
Faffwah : Tu m’entraînes alors dans un grand huit émotionnel. – son blog ici
Alexandre : Pour le moment, dépêche-toi, on a du boulot !
Ragnarr : Ses doigts glissent en rythme sur sa belle longueur.
La Ligne Douce : Rien ne vaut la jouissance sous tes mains audacieuses. – son blog ici
‘vy : Nos mots comme autant de mélanges de nos ivresses. – son blog ici
De La Vega : Et pourtant, son odeur suave fascine, sans aucun compromis.
Alavie : Sans tain, ton regard dans l’abîme de nos profondeurs.
Ryline : posant son index sur ses lèvres, le regard pervers,
Un vieux cochon andropausé : triste canard claqué claudiquant à l’ombre du marronnier
KeKanaka : Elle faisait de ses silences des promesses bien alléchantes
Un Mâle Des Mots : Vous voilà, vainement vêtue vilaine voisine, vos valises vidées. – son blog ici
Sur Mon Fil : Mais franchement, cette position n’a ni queue ni tête. – son blog ici
Fellacia : tes doigts forcent le passage et commencent l’affinement
Brice : Neuf, le jean râpe sa peau, voilà, ça dérape.
Loetilibellule : Quand le désir engendre le désir je suis désire.
Olivier O. : Elle aime les petits matins et les longues soirées.
Gérald : C’était son voyage initiatique, grimper seul le Mont Fuji.
Ju en 12 : Je suis moi, si cela vous déplaît, oubliez moi. – son blog ici
Camille Sorel : Edmond, mon dos ne se massera pas tout seul.
Iotop : Il est parti chercher sa jambe de bois … hier – son blog ici
Eshi : Elle glisse lentement à ses pieds, le regard implorant.
Von Vaubert : Une mauvaise bruine, lui avait donné cet air farouche.
Ssslll2 : La nuit, les mots s’évadent des livres ouverts.
Des mots et désirs : De palpitation en admiration, sans tergiversation agit la passion. -son blog ici
EtSiOnSEnAllait : J’étais découvert, à nu et elle en abusa. – son blog ici
Popins : Allez viens ! Prends-moi la main et partons rêver.
Contrainte du 7/03/2018 : Une phrase de neuf mots, libre de thème.
Votre commentaire