La casa de la musica de Trinidad – Adaptation d’un extrait de Conte de fesses à Cuba

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L’endroit est un lieu à ciel ouvert où se retrouvent des touristes et des locaux, qui se mêlent joyeusement au son de la salsa, parfois sur une batchata. Je suis plutôt rock’n roll mais je ne peux être insensible à la sensualité qui se dégage de cette danse. La vue de ces corps qui ondulent avec grâce au son des bongos m’excite. Nous savourons des mojitos relevés d’une pointe d’angostura et l’ivresse naissante me fait me sentir fébrile. C’est alors que je suis invitée à danser. J’ose me lancer, je ne me laisse pas vraiment le choix, ne pouvant décliner l’invitation d’un si beau partenaire. Nos corps se collent l’un contre l’autre et nos bassins s’animent. Il s’appelle Luis, a passé six mois à Paris pour enseigner son art. Quelle aubaine, je suis totalement novice et je me réjouis qu’il puisse dominer notre corps à corps. Je me sens malhabile et mes yeux se baissent pour tenter de caler mes pas aux siens. Il me prend délicatement le menton avec une main pour relever ma tête.

–Pour suivre mon rythme, plonge tes yeux dans les miens et je te guide, me suggère mon professeur particulier.

C’est effectivement beaucoup plus efficace et, petit à petit, les yeux dans les yeux, nos pas s’accordent. Il me fait tourner, me cambrer, me déhancher. Sentir son corps musclé contre moi est délicieux. Son bassin emporte le mien dans un balancement exquis. La profondeur de son regard me fait tourner la tête. Son souffle est comme une caresse sur ma joue. Peu à peu, je me laisse aller à l’abandon. L’érection naissante qui pointe sous son pantalon en lin me fait mouiller mes dessous. Mon souffle devient court. Je sens mes pores transpirer de désir. J’ai envie de lui. Il le perçoit dans mon regard toujours plongé dans le sien et pose ses lèvres sur les miennes. Nous échangeons un long baiser. Je le sens durcir de plus en plus fort. Puis il m’embrasse dans le cou avant de le parcourir avec sa langue à contre temps du mouvement de nos reins. Mes bras autour de ses épaules l’enserrent encore davantage, mes seins se collent sur son torse. Nos respirations montent crescendo en réponse à nos caresses mutuelles. Nous dansons jusqu’à la fermeture, attisant notre excitation. Il me propose d’aller à Ancon. Sarah est en charmante compagnie et nous convenons de nous retrouver à la casa.

La nuit ne fait que commencer…

D’après Conte de fesses à Cuba à (re)découvrir ici

Contrainte du 5/03/2018 : Batchata, cambrer, tourner, choix, dominer, corps, main, abandon, transpirer

 

 

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